Le Royaume-Uni a été le centre du monde de l’IA cette semaine puisque les dirigeants de NVIDIA, du Royaume-Uni et des États-Unis ont annoncé de nouvelles initiatives visant à faire de cette nation une superpuissance de l’IA.
La visite du fondateur et PDG de NVIDIA, Jensen Huang, au Royaume-Uni cette semaine a abouti à une célébration de l’écosystème d’IA de NVIDIA aujourd’hui au Town Hall by Bottaccio à Londres, où il a accueilli sur scène le Premier ministre britannique Keir Starmer et la secrétaire d’État britannique à la Science, à l’Innovation et à la Technologie Liz Kendall pour discuter de « l’heure de la bascule » pour le pays, où les universités, les chercheurs, les startups et les investisseurs se sont réunis pour créer un réseau solide afin de concevoir l’IA pour toute une nation.
Huang a également mis en avant les projets d’infrastructure d’IA du Royaume-Uni lors d’un panel réunissant aussi Peter Kyle, secrétaire d’État britannique au Commerce, et Howard Lutnick, secrétaire américain au Commerce.

Le Royaume-Uni a été le berceau de la révolution industrielle, a rappelé M. Huang. Aujourd’hui, c’est le troisième plus grand marché mondial de l’IA avec 3 700 entreprises et 60 000 employés, une puissance de talent et d’entreprise, ce qui en fait l’écosystème idéal pour favoriser la nouvelle révolution industrielle basée sur l’IA.
« Il s’agit du plus grand accord technologique jamais conclu entre les États-Unis et le Royaume-Uni », s’est réjoui M. Starmer. Il a souligné que le travail du Royaume-Uni avec NVIDIA et le gouvernement américain était axé sur l’utilisation de l’IA pour la sécurité et la sûreté des deux pays, en plus de l’économie et du commerce.
« [L’IA], que certaines personnes trouvent étrange et déroutante, peut ouvrir des portes », a indiqué la secrétaire Kendall. « Le rôle de ce gouvernement est d’ouvrir ces portes et, avec [NVIDIA], nous pouvons les ouvrir pour offrir cet espoir aux gens de notre pays. »

« Il ne s’agit pas seulement de Londres », a déclaré le secrétaire Kyle, soulignant que la portée de la collaboration s’étendrait à Belfast, Manchester, Édimbourg et d’autres régions du pays. « Ce que vous voyez, c’est le renouveau, le recentrage et, surtout, la modernisation de la relation spéciale [entre le Royaume-Uni et les États-Unis] », a-t-il poursuivi.

Cette modernisation s’appuie sur l’IA et l’infrastructure numérique.
Le secrétaire d’état Lutnick a souligné l’importance de la création de cette infrastructure et le fait que les États-Unis mettaient énormément d’énergie en ligne pour alimenter les usines d’IA qui rendront cette transformation possible.
« L’une des choses que nous devons faire, et cela fait partie de notre philosophie, c’est créer suffisamment chez nous pour avoir la capacité de prendre soin de nous-mêmes et du reste du monde, si nécessaire », a détaillé Lutnick.

La combinaison des installations de supercalcul à l’hyperscale et d’investissements dans l’IA en Grande-Bretagne va déboucher sur des recherches et des découvertes scientifiques fabuleuses – sans parler de leur commercialisation, a ajouté Kyle.
« Je crois que la plus grande ressource naturelle du Royaume-Uni, ce sont ses chercheurs et ses scientifiques incroyables », a réagi Huang. « C’est vraiment extraordinaire. Vos universités créent des penseurs critiques, indépendants, créatifs, capables d’inventer des choses fabuleuses.
Plus de 500 participants issus de startups, de sociétés de capital-risque, de l’enseignement supérieur et de l’industrie étaient présents à l’événement pour tisser des liens, échanger des idées et trouver de nouvelles opportunités de croissance à la pointe de l’IA.
NVIDIA annonce des investissements au Royaume-Uni
Huang a annoncé des investissements à hauteur de 2 milliards de livres sterling de la part de NVIDIA en partenariat avec des sociétés de capital-risque présentes depuis longtemps au Royaume-Uni, notamment Accel, Air Street Capital, Balderton Capital, Hoxton Ventures et Phoenix Court, lesquelles ont toutes participé à cette célébration de l’écosystème de l’IA.
Décidés pour favoriser l’écosystème des startups d’IA au Royaume-Uni et élargir l’impact de l’IA dans tous les secteurs, ces investissements vont jouer le rôle de catalyseur économique en apportant des technologies et des applications d’IA plus innovantes sur le marché via de nouvelles entreprises et de nouveaux emplois.
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Autres annonces importantes de la semaine
NVIDIA et ses partenaires déploient 120 000 GPU NVIDIA Blackwell, ce qui représente le plus grand déploiement d’infrastructure d’IA de l’histoire du Royaume-Uni, pour 100 fois plus de puissance que les supercalculateurs les plus performants d’aujourd’hui.
D’ici 2026, jusqu’à 60 000 GPU alimenteront de nouvelles usines d’IA avec Microsoft, Nscale, OpenAI et CoreWeave, donnant l’impulsion de la nouvelle vague d’innovation au Royaume-Uni.
NVIDIA et Oxford Quantum Circuits créent un centre de calcul intensif de GPU quantiques pour faire progresser le leadership du Royaume-Uni à la pointe de la science.
Avec techUK et QA, NVIDIA lance un centre de R&D en robotique dans le but de former et de perfectionner la nouvelle génération de talents en IA.
Basé sur les superpuces NVIDIA Grace Hopper, Isambard-AI, le supercalculateur d’IA le plus puissant du Royaume-Uni installé à l’Université de Bristol, accélère les projets nationaux, notamment dans les domaines de la santé, de la science du climat et des services publics.

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