La GTC 2025 est déjà terminée, mais les nouveautés à venir en IA ne font que commencer l’IA. Jetez un coup d’œil…
Récapitulatif : les points clés du discours d’ouverture de la GTC 🔗
Voici les principaux points abordés par le fondateur et PDG de NVIDIA, Jensen Huang, lors de son discours d’ouverture :
- Nous sommes arrivés à un point d’inflexion pour l’informatique qui coûte 1 billion de dollars. Les besoins en calcul par l’IA augmentent rapidement en raison de l’essor de l’IA de raisonnement et de l’IA agentique. L’ampleur et la complexité des charges de travail d’IA transforment les investissements dans les Data Centers du monde entier.
- NVIDIA Blackwell est actuellement en production et offre des performances 40 fois supérieures à celles de Hopper. L’architecture Blackwell améliore considérablement l’entraînement et l’inférence des modèles d’IA et permet ainsi la création d’applications basées sur l’IA plus efficaces et évolutives. La prochaine évolution de la plateforme d’usine d’IA NVIDIA Blackwell, appelée Blackwell Ultra, sera disponible sur les systèmes au second semestre de cette année.
- NVIDIA prévoit de développer son infrastructure d’IA à un rythme annuel. De nouveaux GPU et CPU et des avancées en calcul accéléré sont prévus chaque année, notamment la future architecture NVIDIA Vera Rubin, conçue pour améliorer les performances et l’efficacité dans les Data Centers d’IA.
- L’infrastructure d’IA, notamment la photonique et le stockage optimisé par l’IA, s’apprête à révolutionner l’industrie. Des solutions avancées de mise en réseau et de stockage amélioreront l’évolutivité, l’efficacité et la consommation d’énergie de l’IA dans les Data Centers de grande envergure.
- L’IA physique pour l’industrie et la robotique représente une opportunité évaluée à 50 000 billions de dollars. La robotique et l’automatisation basées sur l’IA sont en passe de transformer la fabrication, la logistique, la santé et bien d’autres secteurs grâce aux plateformes NVIDIA Isaac et Cosmos.
Regardez la rediffusion :
Quantum Day : le PDG de NVIDIA annonce l’ouverture d’un laboratoire d’informatique quantique et la mise en œuvre d’une technologie NVIDIA clé à même de faire progresser les innovations quantiques, selon les leaders de l’industrie 🔗
NVIDIA approfondit son travail en informatique quantique en prévoyant d’ouvrir un laboratoire de recherche dédié à Boston, a annoncé jeudi son fondateur et PDG, Jensen Huang, en guise d’introduction à une série de discussions ayant eu lieu dans le cadre de la GTC, avec en vedette les principaux noms de l’industrie.
« Il s’agira probablement du laboratoire de recherche en calcul accéléré et en informatique quantique hybride le plus avancé au monde », a déclaré M. Huang.
Les discussions tenue lors de la journée quantique inaugurale de la GTC ont mis en avant le rôle essentiel que jouera le calcul accéléré dans l’avancement de cette technologie naissante.
Bien que les technologies et les approches du développement quantique varient, les intervenants ont convenu que les GPU et les systèmes quantiques travailleraient main dans la main pour ouvrir la voie à de nouvelles avancées.
Le nouveau laboratoire de NVIDIA va servir de plateforme à la collaboration avec des chercheurs de premier plan provenant d’institutions telles que l’université Harvard et l’Institut de technologie du Massachusetts, entre autres.
Cette installation vise à accélérer l’innovation dans le domaine de l’informatique quantique, un domaine au potentiel capable de révolutionner des industries aussi variées que la cryptographie ou la science des matériaux.
L’événement, animé par M. Huang, comprenait trois groupes de discussions et une longue liste d’entreprises qui développent des systèmes quantiques. Invités présents :
- Alan Baratz, PDG de D-Wave
- Ben Bloom, fondateur et PDG d’Atom Computing
- John Levy, cofondateur et PDG de SEEQC
- Krysta Svore, experte technique chez Microsoft
- Loïc Henriet, PDG de Pasqal
- Matthew Kinsella, PDG d’Infleqtion
- Mikhail Lukin, professeur Joshua & Beth Friedman à l’université Harvard et cofondateur de QuEra Computing
- Pete Shadbolt, cofondateur et directeur scientifique chez PsiQuantum
- Peter Chapman, président exécutif d’IonQ
- Rajeeb Hazra, président et PDG de Quantinuum
- Rob Schoelkopf, cofondateur et scientifique en chef chez Quantum Circuits
- Simone Severini, directeur général des technologies quantiques chez AWS
- Subodh Kulkarni, PDG de Rigetti
- Théau Peronnin, cofondateur et PDG d’Alice & Bob
Ils ont discuté des progrès de l’informatique quantique en ce qui concerne atteindre un nombre de qubits logiques à deux chiffres, et ont abordé des défis tels que la nécessité d’atteindre des qubits à trois chiffres pour des applications pratiques et le passage à des millions de qubits dans les années à venir.
En savoir plus sur l’informatique quantique.
L’IA change la donne 🔗
Les leaders de l’industrie sportive ont déclarés lors d’une discussion dans le cadre de la GTC que l’IA était en passe de révolutionner le sport en direct en ouvrant la porte à de nouvelles façons d’engager les fans, d’optimiser les opérations et d’améliorer les performances des joueurs.
« L’IA est utilisée dans le sport depuis de nombreuses années, mais l'[industrie] continue d’être l’une des premières à adopter les dernières innovations », déclare Sepi Motamedi, responsable principal du marketing produit chez NVIDIA.
L’IA n’est pas seulement un outil pour la Ligue Nationale de Hockey et La Liga, le championnat de football espagnol : c’est un véritable changement de paradigme. La Liga dispose de caméras dans tous ses stades, ce qui permet de récupérer plus de 3 millions de points de données par match, selon Javier Gil Fernandez, responsable de l’implémentation et du développement de l’IA au sein de La Liga.
La Ligue Nationale de Hockey (LNH) teste quant à elle le suivi optique pour capturer les mouvements du squelette des joueurs. « La quantité de données est incroyable et ne fait que croître », explique Dave Lehanski, vice-président exécutif du développement commercial et de l’innovation à la LNH.
Au-delà des données, l’IA transforme l’expérience des fans. « Que diriez-vous d’une IA qui proposerait automatiquement des scénarios de jeu en temps réel ? », a demandé M. Lehanski.
L’analyse vidéo basée sur l’IA permettra aux fans de rechercher, de résumer et de revivre instantanément les moments clés.
À mesure que l’intégration de l’IA progresse, l’industrie du sport est confrontée à des défis allant des obstacles juridiques à la réglementation. Mais une chose est claire : « Si l’industrie prend toute la mesure de l’IA et peut l’exploiter pleinement, tout ira bien », explique M. Fernandez. L’avenir du sport est rapide, intelligent et basé sur l’IA.
Un député britannique partage la vision d’une IA souveraine au Royaume-Uni 🔗
L’IA souveraine, soit la capacité d’un pays à développer et à déployer l’IA grâce à ses propres infrastructures, jeux de données et main-d’œuvre, a été l’un des principaux thèmes de la GTC, mis en avant lors d’un sommet d’une demi-journée réunissant des représentants gouvernementaux et industriels de pays tels que le Brésil, le Danemark, l’Inde, le Japon, la Thaïlande et le Royaume-Uni.
Au fil des décennies et des siècles, la disponibilité de ressources telles que le charbon, le pétrole et l’électricité « a défini la croissance des gouvernements et des pays », a déclaré Peter Kyle, député britannique et Secrétaire d’état à la science, à l’innovation et à la technologie, lors du sommet. « Nous nous trouvons aujourd’hui à un nouveau tournant. Le succès et l’échec dépendront de la puissance de calcul. »
Kyle a présenté le plan d’action britannique sur les opportunités offertes par l’IA, qui vise à multiplier par au moins 30 les capacités de calcul pour la recherche sur l’IA d’ici à 2030 et à transformer des installations et des terrains actuellement inutilisés afin de développer des Data Centers capables de développer des modèles d’IA entraînés à partir des riches jeux de données du pays, disponibles dans le domaine de la santé et d’autres secteurs.
Le supercalculateur Isambard-AI du gouvernement britannique est doté de 5 448 superpuces NVIDIA GH200 Grace Hopper, capables d’offrir 21 exaflops de performances en IA. Il représente les progrès actuels du pays vers la réalisation de ses objectifs en matière d’IA souveraine. M. Kyle a constaté que l’émergence d’une nouvelle loi sur la mise à l’échelle des temps de test dans le développement de l’IA laisse entrevoir de nombreuses possibilités pour l’avenir.
« La qualité d’un ordinateur dépend des personnes qui l’utilisent et des données qu’on y entre », explique M. Kyle. Pour « relever les grands défis qui définiront le siècle à venir, il faudra bien plus que des capacités brutes. Il ne suffit pas de construire des outils plus gros ou plus rapides : à l’ère de l’informatique, les États doivent également construire de manière plus intelligente. »
Des machines lunaires basées sur NVIDIA Omniverse pour explorer la surface de la lune 🔗
Sur le terrain accidenté et cratérisé de la Lune, une flotte coordonnée de machines autonomes (drones, excavatrices et transporteurs) navigue sans encombre dans le vide hostile de l’espace et travaille de façon synchronisée pour cartographier, extraire et transporter des ressources précieuses.
Cette image de l’avenir de l’exploration lunaire a été présentée par Lutz Richter, expert en robotique spatiale, lors d’une présentation captivante à la GTC.
Richter représente SoftServe, l’une des sociétés majeures en conseil informatique et en services numériques. Il a décrit la façon dont son équipe a contribué à simuler et à modéliser ce système multi-robots à l’aide de la plateforme NVIDIA Omniverse pour l’IA physique. « Nous pensons que l’industrie aérospatiale bénéficiera grandement des outils de simulation et de modélisation avancés offerts par Omniverse », explique M. Richter.
Les drones pourraient explorer la surface lunaire à l’aide de capteurs haute résolution pour identifier les régions présentant un intérêt pour l’extraction de la glace. L’excavatrice au sol pourrait ensuite creuser dans le régolithe, tandis que la simulation avancée de la mécanique du sol de SoftServe pourrait optimiser le processus de découverte des dépôts glacés. Une fois chargé, le véhicule transporteur pourrait emmener la cargaison jusqu’à l’avant-poste lunaire.
Richter a également présenté le travail de SoftServe en matière de simulation de la capacité des drones à explorer les grottes lunaires. Les drones utilisent la localisation et la cartographie visuelles simultanées en temps réel pour explorer un terrain complexe et découvrir de potentielles réserves cachées de glace.
En intégrant la robotique aux puissants outils de simulation et de collaboration d’Omniverse, SoftServe propose une approche révolutionnaire de l’exploration des ressources lunaires.
Démocratiser les expériences immersives grâce à l’IA 🔗
Au pavillon XR du centre scientifique et technologique Tech Interactive, les participants à la GTC ont pu découvrir des démonstrations immersives de jumeaux numériques, de rendu 3D et d’expériences en réalité virtuelle. À en juger par les sourires fréquents et les réactions enthousiastes suscités par ces technologies d’IA visuelle, l’avenir s’annonce prometteur.
Des experts en robotique discutent des perspectives pour les humanoïdes 🔗
Lors d’un discours devant le public du San Jose Civic Center, un panel de dirigeants du secteur de la robotique ont partagé leurs avis sur le développement des robots humanoïdes et sur ce que l’avenir nous réserve pour les rendre accessibles aux consommateurs.
Les panélistes ont discuté du rôle des grands modèles de langage, de la simulation et des améliorations apportées au matériel de robotique dans le développement de robots humanoïdes spécialisés.
« Notre équipe compte des fondateurs et dispose d’équipements de robotique parmi les meilleurs que j’aie jamais vus », se réjouit Jim Fan, chercheur scientifique principal et directeur de recherche principal chez NVIDIA. « Je pense que le matériel est devenu bien meilleur et beaucoup moins cher. »
Aaron Saunders, directeur de la technologie chez Boston Dynamics, a déclaré que les simulations basées sur la physique représentaient une avancée majeure dans le domaine de la robotique. « Combler l’écart entre la simulation et la réalité est important », affirme-t-il.
L’apprentissage par l’expérience marque le principal changement dans la robotique, a déclaré Deepak Pathak, cofondateur et PDG de Skild AI. « Notre approche de la robotique a complètement changé », explique-t-il.
Les intervenants ont également abordé l’importance des sources de données dans l’entraînement des modèles. « Nous avons maintenant accès à des données partout dans le monde, de la même manière que nous avons accès à Internet. Et tout ce qu’il nous faut pour résoudre tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui, c’est plus de GPU », explique Bernt Børnich, fondateur et PDG de 1X.
Une multitude de robots dans la salle d’exposition 🔗
Des humanoïdes utiles aux bras robotiques participant aux chirurgies, aux livraisons et aux processus industriels, les avancées de l’IA physique sont exposées à la GTC via des démonstrations interactives.
Comment les microscopes autonomes et peu coûteux peuvent transformer la santé publique 🔗
Manu Prakash a pour mission de mettre à disposition des travailleurs de la santé communautaires et des scientifiques citoyens du monde entier des microscopes basés sur l’IA qui aident à détecter le paludisme et d’autres maladies.
Prakash est cofondateur de l’entreprise de microscopie Cephla et professeur associé au Woods Institute for the Environment de l’université de Stanford. Il intègre l’IA dans des microscopes peu coûteux qui peuvent être déployés dans des environnements de soins de santé locaux pour surveiller les maladies en temps réel à grande échelle.
« C’est la première machine capable de faire quelque chose de ce genre en temps réel », a-t-il déclaré, en démontrant en direct comment Octopi, la plateforme de microscopie robotique modulaire de Cephla, permet d’analyser rapidement les globules rouges afin de détecter les parasites du paludisme. « Plus important encore : nous pouvons l’entraîner non seulement à reconnaitre le paludisme, mais aussi n’importe quelle maladie. »
Prakash et son équipe ont découvert que déployer leur pipeline sur le module NVIDIA Jetson Nano permettait de quintupler la vitesse de traitement des images par rapport à un déploiement sur ordinateur de bureau, ce qui leur permet d’examiner environ 3 millions de globules rouges par minute.
En permettant une détection rapide et peu coûteuse des maladies par les professionnels de la santé communautaires, M. Prakash espère améliorer les capacités des organisations de santé publique du monde entier à mieux faire face à des défis tels que l’émergence de souches de maladies résistantes aux antibiotiques.
Au-delà du paludisme, son équipe a collaboré avec des chercheurs pour adapter leur pipeline d’IA à d’autres maladies. Une organisation a pu entraîner un pipeline d’IA pour détecter quatre types de drépanocytose en seulement six mois. Une autre a entraîné un pipeline pour détecter si des individus transmettent activement la tuberculose.
« Parfois, rendre des instruments un peu intelligents peut faire un monde de différence », conclut M. Prakash.
En quoi l’IA ouvre une nouvelle ère de créativité dans la réalisation de films 🔗
L’IA rend la réalisation de films plus accessible et change la façon dont les cinéastes concrétisent leurs visions.
Haohong Wang, directeur général chez TCL, a profité de la GTC pour expliquer comment des outils basés sur l’IA tels que Runway, Sora et MineStudio permettent d’accélérer les workflows, d’ouvrir de nouvelles possibilités artistiques et de favoriser un avenir plus accessible pour la création de contenu.
L’IA au service de la créativité : la réalisation traditionnelle de films est un processus lent et couteux. M. Wang estime que les budgets pour le contenu généré par l’IA pourraient permettre de créer du contenu cinématographique pour moins de 10 % des coûts actuels. De quoi donner la possibilité à un plus grand nombre de cinéastes de proposer des récits de haute qualité.
Cependant, l’enjeu ne se limite pas aux seules économies. L’IA permet aux artistes d’expérimenter avec de nouveaux styles visuels en temps réel : ils peuvent générer instantanément des scènes entières, explorer de nouvelles techniques de narration et éliminer les barrières inhérentes à la production traditionnelle.
Diriger l’IA : la réalisation cinématographique par IA a toujours du mal à gérer la cohérence, le contrôle de la caméra et les mouvements humains, constate M. Wang. De nombreux réalisateurs estiment ne pas avoir le même degré de contrôle que lorsqu’ils réalisent un film de manière conventionnelle. La solution : un workflow 3D structuré. En numérisant les ressources générées par l’IA (personnages, environnements et animations), les cinéastes peuvent combiner le meilleur de l’IA et des techniques traditionnelles. Pour un contrôle précis de la cinématographie et de la cohérence visuelle.
Un cercle vertueux : M. Wang a décrit la réalisation cinématographique basée sur l’IA comme un « cercle vertueux » dans lequel une création de contenu facilitée stimule la croissance de l’audience, attire les annonceurs et stimule la demande pour des travaux créatifs.
« Il existe donc une boucle au sein de laquelle, à terme, l’argent généré par la publicité sera reversé à la communauté créative », précise M. Wang. « Une fois cette opportunité saisie, de plus en plus de créatifs vont utiliser l’IA pour produire plus de contenu original et augmenter la taille de leur public et ainsi attirer plus d’annonceurs. »
Même si certains milieux hollywoodiens restent sceptiques, M. Wang pense que l’adoption croissante de l’IA en fera un outil standard pour les cinéastes, à l’instar des images de synthèse désormais courantes.
Aperçu de ce potentiel : M. Wang a montré des extraits de « Next Stop Paris », un court-métrage hybride mêlant prises de vue réelles et par IA. L’histoire suit deux inconnus en quête d’aventure, jusqu’à ce qu’un rebondissement révèle que l’IA a façonné le récit depuis le début.
Kimberly Powell, vice-présidente du secteur santé, met en avant les avancées en sciences de la vie 🔗
À l’occasion de la GTC, Kimberly Powell, vice-présidente du secteur santé et sciences de la vie chez NVIDIA, s’est adressée à une foule nombreuse au Montgomery Theater pour présenter pas moins de neuf annonces représentant des avancées dans l’industrie.
Parmi ces nouvelles, citons le nouveau supercalculateur d’IA NVIDIA DGX Spark, NVIDIA AgentIQ, le framework multimodal et d’agents MONAI, NVIDIA Holoscan 3.0, NVIDIA Isaac for Healthcare, ainsi que des nouvelles de nos partenaires Sapio Sciences, Cadence et Epic, qui accélère l’IA grâce aux NIM NVIDIA sur Microsoft Azure.
Et ce n’était là que quelques-uns des temps forts.
« Beaucoup d’entre vous ont choisi de présenter certaines de leurs avancées les plus importantes ici, à la GTC, avec plusieurs dizaines d’annonces de nouveaux produits et des percées essentielles », a déclaré Mme Powell.
Elle a évoqué le rôle du calcul accéléré dans l’imagerie médicale et la génomique, et a présenté Evo 2, le plus grand modèle de base de biologie au monde, entraîné sur 9 billions de nucléotides, c’est-à-dire les éléments constitutifs de l’ARN et de l’ADN.
Selon Mme Powell, la biologie représente un problème non résolu qui devrait bénéficier des avancées de l’IA.
« Nous commençons à connaître des niveaux exponentiels d’intelligence biologique grâce à la possibilité de représenter la biologie sur un ordinateur », explique-t-elle.
Mme Powell a également abordé le rôle de l’IA dans la recherche de nouveaux médicaments, le développement d’agents d’IA pour une utilisation dans les essais cliniques et l’introduction de l’IA physique pour les appareils médicaux.
« Nous avons atteint un nouveau stade où nous disposons à la fois d’agents numériques et d’agents physiques, et où nous allons intégrer l’IA dans des objets physiques », a déclaré Mme Powell.
Apprenez-en plus sur la façon dont l’IA fait progresser le secteur de la santé et regardez la rediffusion de la conférence (l’inscription en ligne est gratuite).
Atteignez des performances maximales en IA grâce au benchmarking NVIDIA DGX Cloud 🔗
Pour atteindre des performances optimales en IA, il ne suffit pas de disposer d’un matériel puissant. Comprendre l’impact du matériel et des logiciels sur les performances des charges de travail d’IA est crucial pour la validation technique et la planification des activités de l’entreprise.
Pour aider les entreprises à prendre des décisions basées sur des données et à maximiser l’utilisation des GPU, NVIDIA a lancé NVIDIA DGX Cloud Benchmarking : une suite d’outils qui permet aux utilisateurs d’optimiser efficacement leurs charges de travail et leurs investissements en infrastructure d’IA.
DGX Cloud Benchmarking inclut trois composants clés :
- Recettes de performances :scripts de benchmark standardisés et résultats de référence qui permettent de valider les performances des plateformes d’IA sur un large éventail de charges de travail d’IA.
- Performance Explorer :un outil interactif qui fournit des données sur les performances des charges de travail d’IA.
- Conseils d’experts et bonnes pratiques :travaillez avec NVIDIA pour simplifier le processus d’optimisation.
DGX Cloud Benchmarking aide les équipes spécialisées dans l’IA à optimiser leurs charges de travail, à réduire les coûts et à accélérer l’innovation en fournissant des benchmarks standardisés et des informations exploitables.
NVIDIA collabore avec des fournisseurs de services Cloud pour codévelopper et optimiser les performances sur l’ensemble de la pile et proposer des plateformes d’IA hautes performances. De quoi garantir des optimisations basées sur des scénarios réels, ce qui permet d’améliorer considérablement les performances au fil du temps.
DGX Cloud Benchmarking est conçu pour évoluer avec l’industrie de l’IA en intégrant les nouveaux modèles, plateformes matérielles et optimisations logicielles pour garantir aux clients un accès aux informations les plus récentes sur les performances.
Équipe de développement en IA, équipe informatique ou fournisseur de services Cloud cherchant à valider les performances de l’infrastructure : DGX Cloud Benchmarking vous fournit les outils nécessaires pour atteindre des performances optimales dans le domaine de l’IA.
En savoir plus sur DGX Cloud Benchmarking.
NVIDIA propose d’avantages de bénéfices aux startups 🔗
Dans le cadre d’une expansion significative des avantages offerts aux membres du programme NVIDIA Inception pour les startups de pointe, NVIDIA offre aux membres éligibles jusqu’à 100 000 dollars en crédits NVIDIA DGX Cloud pour une capacité GPU NVIDIA H100 dédiée.
Les membres bénéficiant de cet avantage auront également accès à des experts qui pourront fournir des conseils et une assistance technique. Grâce à DGX Cloud, une plateforme d’IA unifiée, les membres d’Inception peuvent utiliser les logiciels, les services et l’expertise de NVIDIA en matière d’IA pour développer, personnaliser et déployer des applications dans le Cloud de leur choix.
D’autres avantages nouveaux et améliorés d’une valeur de près de 300 000 dollars en crédits et réductions offrent un accès inégalé à des technologies de pointe développées par les partenaires Cloud de NVIDIA, les fournisseurs de logiciels indépendants du réseau de partenaires NVIDIA et une sélection de membres Inception. Ces offres peuvent aider les startups du programme et les membres NVIDIA Connect pour les fournisseurs de logiciels indépendants à développer et à faire évoluer leur entreprise, favorisant ainsi l’innovation et la croissance dans divers secteurs.
Offres des partenaires Cloud NVIDIA et avantages supplémentaires
Des partenaires Cloud de NVIDIA tels que Nebius, Scaleway et Lintasarta offrent des crédits Cloud gratuits aux membres Inception éligibles, afin de les aider à réduire les coûts et pour encourager l’innovation. Yotta et Lambda fournissent aux membres d’Inception et de Connect des crédits Cloud afin d’augmenter l’évolutivité et d’accélérer la mise sur le marché.
Les entreprises qui adoptent les services des partenaires Cloud NVIDIA bénéficieront d’une assistance locale améliorée, d’une allocation et d’un accès accrus à des GPU, de capacités techniques avancées et d’une assistance pratique, d’un accès à des Data Centers locaux, ainsi que de tarifs et d’une facturation flexibles, adaptés aux besoins spécifiques des petites entreprises et de celles en croissance.
Les nouvelles collaborations élargies avec les partenaires Cloud NVIDIA porteront sur l’intégration et l’assistance technique sous forme de formations et de webinaires, ainsi que sur l’accès à des événements régionaux et à des opportunités d’assistance à la mise sur le marché.
Les membres d’Inception auront également accès aux principaux outils et logiciels développés par des entreprises telles que AI21, Beamr, Bria, DeepChecks, Lightning AI, RGo Robotics, Tabnine et Weights & Biases.
Les membres du programme NVIDIA Connect pour les fournisseurs de logiciels indépendants ont également accès à une sélection d’avantages disponibles uniquement dans le catalogue pour les membres Inception et Connect.
Rejoignez les programmes NVIDIA Inception et NVIDIA Connect. D’autres partenaires et offres exclusives seront régulièrement ajoutés.
Les entreprises qui utilisent et mettent en valeur les technologies NVIDIA pour développer des outils et des services attractifs à l’intention des startups et des développeurs peuvent en apprendre plus sur ces programmes et remplir une proposition de partenariat.
Les géants de la recherche Bill Dally et Yann LeCun montent sur scène à la GTC 🔗
Deux figures importantes de la recherche sur l’IA, Bill Dally, scientifique en chef chez NVIDIA, et Yann LeCun, scientifique en chef en IA chez Meta et professeur à l’Université de New York, sont montés aujourd’hui sur la scène de l’auditorium San Jose Civic pour partager leur vision de l’avenir de ce domaine.
Dally a demandé à M. LeCun de partager son avis sur l’intelligence artificielle générale et l’impact de l’IA sur la recherche scientifique, de parler de ses travaux actuels sur les modèles de monde et de nommer les qualités nécessaires pour favoriser l’innovation.
LeCun a prédit que l’intelligence artificielle générale, qu’il préfère appeler intelligence machine avancée, car « l’intelligence humaine est très spécialisée, donc l’appeler générale est impropre » sera viable dans trois à cinq ans.
Il a souligné l’importance des projets open source pour soutenir le développement de divers assistants d’IA.
« Nous avons besoin d’assistants extrêmement divers et variés », précise-t-il. « Nous devons parler toutes les langues, comprendre toutes les cultures, tous les systèmes de valeurs et tous les secteurs d’intérêt. Il nous faut donc une plateforme que tout le monde puisse utiliser pour créer ces assistants, une population d’assistants diversifiée. Pour l’instant, c’est uniquement possible via des plateformes open source. »
LeCun a également parlé de son travail chez Meta visant à développer des modèles de monde capables de comprendre, de raisonner et de planifier en fonction d’environnements physiques.
« Il vous faut un outil de prédiction capable de prendre en compte l’état du monde et l’action que vous imaginez pour prédire l’état futur du monde », a-t-il déclaré. « Avec un tel système, nous pouvons planifier une séquence d’actions pour parvenir à un résultat donné. »
Dally a noté que la création de tels modèles de monde nécessitera une importante infrastructure d’IA basée sur des GPU NVIDIA.
« Il faut continuer à en produire », a déclaré M. LeCun. « Nous aurons besoin de toute la puissance de calcul à notre disposition. »
Récapitulatif : les points clés du discours d’ouverture de la GTC 🔗

Voici les principaux points abordés par le fondateur et PDG de NVIDIA, Jensen Huang, lors de son discours d’ouverture :
- Nous sommes arrivés à un point d’inflexion pour l’informatique qui coûte 1 billion de dollars. Les besoins en calcul par l’IA augmentent rapidement en raison de l’essor de l’IA de raisonnement et de l’IA agentique. L’ampleur et la complexité des charges de travail d’IA transforment les investissements dans les Data Centers du monde entier.
- NVIDIA Blackwell est actuellement en production et offre des performances 40 fois supérieures à celles de Hopper. L’architecture Blackwell améliore considérablement l’entraînement et l’inférence des modèles d’IA et permet ainsi la création d’applications basées sur l’IA plus efficaces et évolutives. La prochaine évolution de la plateforme d’usine d’IA NVIDIA Blackwell, appelée Blackwell Ultra, sera disponible sur les systèmes au second semestre de cette année.
- NVIDIA prévoit de développer son infrastructure d’IA à un rythme annuel. De nouveaux GPU et CPU et des avancées en calcul accéléré sont prévus chaque année, notamment la future architecture NVIDIA Vera Rubin, conçue pour améliorer les performances et l’efficacité dans les Data Centers d’IA.
- L’infrastructure d’IA, notamment la photonique et le stockage optimisé par l’IA, s’apprête à révolutionner l’industrie. Des solutions avancées de mise en réseau et de stockage amélioreront l’évolutivité, l’efficacité et la consommation d’énergie de l’IA dans les Data Centers de grande envergure.
- L’IA physique pour l’industrie et la robotique représente une opportunité évaluée à 50 000 billions de dollars. La robotique et l’automatisation basées sur l’IA sont en passe de transformer la fabrication, la logistique, la santé et bien d’autres secteurs grâce aux plateformes NVIDIA Isaac et Cosmos.
Regardez la rediffusion :
Découvrez ci-dessous plus de détails sur la présentation et restez à l’écoute d’autres informations et sessions pendant la conférence, qui a lieu jusqu’au vendredi 21 mars.
Découvrez le discours d’ouverture du fondateur et PDG de NVIDIA, Jensen Huang, lors de la GTC 🔗
Bienvenue chez NVIDIA
Huang a ouvert sa présentation en invitant le public « au siège de NVIDIA » en présentant une image époustouflante du hall d’entrée qui a semblé engouffrer le public. Il a commencé par évoquer les débuts de NVIDIA dans le milieu des GPU, il y a 25 ans. Il a décrit le développement de l’IA au cours des dix dernières années, notamment l’émergence de l’IA agentique, capable de raisonner sur la façon de résoudre un problème, de planifier et d’agir.
L’IA est à un point d’inflexion
Huang a ensuite décrit le développement d’une IA capable de raisonner « étape par étape par étape » et expliqué comment la demande en inférence et en apprentissage par renforcement augmente la demande en calcul par l’IA. La demande en GPU des quatre principaux fournisseurs de services Cloud explose, à l’heure où l’IA se trouve à un « point d’inflexion ». M. Huang a déclaré s’attendre à la construction de l’équivalent d’1 billion de dollars de Data Centers.
Écosystème NVIDIA CUDA
Huang a expliqué que les bibliothèques et les microservices accélérés par GPU NVIDIA CUDA-X sont désormais utilisés dans tous les secteurs d’activités. Selon lui, à l’avenir, chaque entreprise disposera de deux usines : l’une pour la production et l’autre pour l’IA. Après avoir examiné quelques exemples du rôle joué par NVIDIA dans diverses initiatives, il a annoncé que NVIDIA allait rendre sa plateforme d’optimisation des décisions cuOpt open source. La base installée de CUDA est désormais « partout », a-t-il déclaré. « Nous avons atteint un point de bascule pour le calcul accéléré rendu possible par CUDA. »
General Motors et NVIDIA collaborent en IA
L’IA a besoin d’une infrastructure, a expliqué M. Huang. L’IA est désormais déployée « dans le reste du monde » : dans la robotique, les voitures autonomes, les usines et les réseaux sans fil. L’un des premiers secteurs ayant intégré l’IA était celui des véhicules autonomes, a précisé M. Huang. « Nous développons une technologie que presque tous les constructeurs de véhicules autonomes utilisent, que ce soit dans leur Data Center ou dans leur véhicule. » M. Huang a annoncé la prochaine étape de ce projet : General Motors (GM), le plus grand constructeur automobile américain, adopte l’IA, la simulation et le calcul accéléré NVIDIA pour développer des véhicules, des usines et des robots de nouvelle génération. Il a également annoncé NVIDIA Halos, un système de sécurité complet qui combine la gamme de solutions de sécurité matérielles et logicielles pour l’automobile NVIDIA avec les recherches de pointe de l’entreprise en IA dans le domaine de la sécurité des véhicules autonomes.
Data Centers et inférence
Huang a ensuite parlé des Data Centers. Il a annoncé que la plateforme NVIDIA Blackwell était en production et a partagé un aperçu de systèmes provenant d’une grande variété de partenaires de l’industrie. « Comment ne pas s’émerveiller ? » s’interroge M. Huang.
Il a parlé de la prise en charge par Blackwell de l’upscaling de grande envergure. « Nous voulions nous lancer dans cette démarche pour résoudre un problème extrême », explique M. Huang, « à savoir l’inférence. »
Selon ses propos, l’inférence est la génération de jetons, ce qui est essentiel pour les entreprises. Les usines d’IA qui génèrent ces jetons doivent être conçues pour offrir une efficacité et des performances extrêmes. Et la demande en jetons ne fera que croître, étant donné que la nouvelle génération de modèles de raisonnement est capable de réfléchir et de résoudre des problèmes de plus en plus complexes.
Pour accélérer encore l’inférence à grande échelle, M. Huang a annoncé NVIDIA Dynamo, un logiciel open source destiné à accélérer et à faire évoluer les modèles de raisonnement d’IA dans les usines d’IA. « Il s’agit finalement du système d’exploitation d’une usine d’IA », a déclaré M. Huang.
NVIDIA Blackwell Ultra
Huang a décrit comment Blackwell offre un « bond en avant de géant » en matière de performances d’inférence. « Il faut s’assurer d’avoir l’architecture la plus écoénergétique possible », a-t-il expliqué en montrant que Blackwell peut traiter plus de taches tout en consommant moins d’énergie que la génération précédente. « Plus vous achetez, plus vous économisez », a-t-il ajouté, suscitant ainsi les rires du public. « Mieux encore : plus vous achetez, plus vous gagnez. »
Huang a ensuite lancé une vidéo montrant comment un nouveau modèle NVIDIA Omniverse peut aider à planifier une usine d’IA d’un gigawatt en permettant aux ingénieurs de concevoir, de tester et d’optimiser une nouvelle génération de Data Centers pour la fabrication intelligente à l’aide de jumeaux numériques.
Il a ensuite annoncé la prochaine évolution de la plateforme d’usine d’IA NVIDIA Blackwell, NVIDIA Blackwell Ultra, qui devrait être mise en service au second semestre de cette année. NVIDIA Blackwell Ultra améliore l’entraînement et l’inférence à l’échelle des temps de test (à savoir utiliser davantage de puissance de calcul pendant l’inférence pour améliorer la précision) afin de permettre aux entreprises du monde entier d’accélérer des applications telles que le raisonnement basé sur l’IA, l’IA agentique et l’IA physique.
NVIDIA Vera Rubin
Après avoir rendu hommage à l’astronome Vera Rubin, M. Huang a présenté une feuille de route qui permettra d’améliorer les performances des Data Centers pour les années à venir. Il a aussi partagé de nouvelles informations sur les architectures de GPU NVIDIA Rubin Ultra et de CPU NVIDIA Vera de nouvelle génération, toutes deux regorgeant d’innovations. « Tout est neuf, à l’exception du châssis », a déclaré M. Huang. Les systèmes basés sur Rubin Ultra, notamment le Vera Rubin NVL 144, seront disponibles au second semestre de l’année prochaine. Les systèmes basés sur Rubin Ultra, quant à eux, sont prévus pour le second semestre de 2027. « Vous pouvez constater que Rubin va réduire considérablement les coûts », a déclaré M. Huang.
NVIDIA Photonics
Huang a ensuite expliqué comment NVIDIA aidera ses clients à évoluer vers des systèmes toujours plus volumineux. La clé de cette solution réside dans une intégration approfondie de la photonique à l’infrastructure de calcul accéléré, à savoir des technologies réseau qui utilisent la lumière plutôt que des signaux électriques pour transmettre des données. Les commutateurs réseau de photonique sur silicium NVIDIA Spectrum-X et NVIDIA Quantum-X fusionnent circuits électroniques et communications optiques pour permettre aux usines d’IA de connecter des millions de GPU sur tous les sites tout en réduisant la consommation d’énergie et les coûts d’exploitation. « C’est une technologie vraiment incroyable », s’est réjouis M. Huang. Les commutateurs photoniques de NVIDIA intègrent des innovations en optique avec quatre fois moins de lasers, pour une une efficacité énergétique 3,5 fois supérieure, une intégrité du signal 63 fois plus grande, une résilience réseau à grande échelle 10 fois meilleure et un déploiement 1,3 fois plus rapide qu’avec les méthodes traditionnelles.
DGX Spark et station DGX
NVIDIA a dévoilé les supercalculateurs d’IA personnels DGX basés sur la plateforme NVIDIA Grace Blackwell : de quoi permettre aux développeurs, aux chercheurs, aux data scientists et aux étudiants en IA de prototyper, d’affiner et d’effectuer une inférence de grands modèles sur des ordinateurs de bureau. M. Huang a alors annoncé DGX Spark (anciennement Project DIGITS) et DGX Station, en les décrivant comme le cadeau de Noël idéal. Il s’agit d’un nouveau supercalculateur de bureau hautes performances NVIDIA Grace Blackwell basé sur la plateforme NVIDIA Blackwell Ultra, qui met toute la puissance de l’architecture Grace Blackwell à portée d’un ordinateur de bureau. Les utilisateurs peuvent exécuter ces modèles localement ou les déployer sur NVIDIA DGX Cloud ou toute autre infrastructure Cloud ou de Data Center accélérée. « C’est l’ordinateur de l’ère de l’IA », a affirmé M. Huang.
IA agentique
M. Huang a ensuite abordé l’avenir de l’IA agentique, en annonçant la famille de modèles ouverts Llama Nemotron dotés de capacités de raisonnement et conçus pour fournir aux développeurs et aux entreprises une base prête à l’emploi pour créer des agents d’IA avancés capables de travailler de manière indépendante ou en équipes connectées pour résoudre des tâches complexes. Ces modèles reposent sur les modèles Llama et offrent des capacités de raisonnement de l’IA à la demande. NVIDIA a amélioré la nouvelle famille de modèles de raisonnement pendant le post-entraînement afin de perfectionner les compétences en mathématiques, codage, raisonnement et prise de décisions complexes en plusieurs étapes.
IA physique et robotique
Après avoir décrit les robots comme la prochaine industrie à 10 000 milliards de dollars, M. Huang estime que d’ici à la fin de cette décennie, le monde sera confronté à une pénurie d’au moins 50 millions de travailleurs. NVIDIA offre une suite complète de technologies pour l’entraînement, le déploiement, la simulation et les tests de la robotique de nouvelle génération.
Dans une vidéo, M. Huang a annoncé la disponibilité de NVIDIA Isaac GR00T N1, le premier modèle de fondation ouvert et entièrement personnalisable au monde pour le raisonnement et les compétences généralisés des humanoïdes.
NVIDIA a également annoncé la sortie de nouveaux modèles de fondation de mondes NVIDIA Cosmos, dont un modèle de raisonnement ouvert et entièrement personnalisable pour le développement de l’IA physique et un contrôle sans précédent par les développeurs sur la génération de mondes.
« L’utilisation d’Omniverse pour conditionner Cosmos et de Cosmos pour générer un nombre infini d’environnements nous permet de créer des données qui sont ancrées dans la réalité, sous notre contrôle et en même temps systématiquement infinies », explique M. Huang.
Il a également présenté le moteur de physique open source Newton pour la simulation robotique, en cours de développement avec Google DeepMind et Disney Research, avant d’être rejoint sur scène par un robot bleu sorti d’une trappe au sol en bipant et en clignotant.
« Passons à la conclusion »
Huang a conclu son discours en mettant l’accent sur plusieurs thèmes majeurs.
Tout d’abord, Blackwell est en production, « et la montée en puissance est incroyable, la demande client est incroyable », a expliqué M. Huang. « Et pour cause, l’IA connaît un tournant : l’IA de raisonnement, l’entrainement de tels et systèmes et les systèmes agentiques ont démultiplié le volume de calcul nécessaire. »
Deuxièmement, le Blackwell NVL72 avec Dynamo offre des performances d’usines d’IA 40 fois supérieures à celles de NVIDIA Hopper, et « l’inférence va devenir l’une des charges de travail les plus importantes de la décennie à venir à mesure que l’IA se développe ».
Troisièmement, NVIDIA a établi « un rythme annuel » de feuilles de route pour permettre au monde de planifier son infrastructure d’IA. NVIDIA développe trois infrastructures d’IA : l’une pour le Cloud, la deuxième pour l’entreprise et la troisième pour les robots.
Compte à rebours jusqu’à la présentation d’ouverture de la GTC 🔗
Le SAP Center prend vie, enveloppé d’une teinte violette apaisante. Une foule de participants afflue : développeurs, chercheurs, chefs d’entreprise… Ils viennent remplir l’espace dans une atmosphère d’anticipation.
Sur grand écran : le spectacle préliminaire animé par les hôtes du podcast Acquired, Ben Gilbert et David Rosenthal. Ils interviewent des grands noms de l’industrie depuis la salle d’exposition de la GTC. Plus tôt dans la journée, ils ont même reçu la visite du fondateur et PDG de NVIDIA, Jensen Huang.
Il est bientôt l’heure.
À 19 h, heure française, M. Huang monte sur scène et ouvre le bal de la conférence GTC. Le public le ressentira dans l’arène : le va-et-vient des arrivées de dernière minute, la lueur des écrans de Smartphones.
Ceux qui regardent à distance n’en manqueront aucune miette. Regardez la conférence d’ouverture en direct. L’avenir de l’IA, du calcul accéléré et du reste de l’industrie est sur le point d’être dévoilé.
Restez avec nous, nous venons à peine de commencer.
Conférence d’aujourd’hui : connectez-vous plus tôt pour assister au spectacle préliminaire par Acquired 🔗
L’excitation commence bien avant que le fondateur et PDG de NVIDIA, Jensen Huang, ne monte sur scène. Regardez dès maintenant l’émission « En direct de la NVIDIA GTC avec Acquired » et ses invités distingués qui offriront des perspectives fascinantes sur le parcours remarquable de NVIDIA au cours des trois dernières décennies.
L’art et l’IA : comment les artistes intègrent l’IA et les robots dans leur processus de création 🔗
« Consumption », une œuvre de BREAKFAST, exposée lors de la GTC.
Depuis des millénaires, les artistes créént leurs œuvres en utilisant tous les supports disponibles : colorants à base de fruits et légumes, blocs de marbre, peintures acryliques, caméras, logiciels de rendu et imprimantes 3D. Ils exploitent désormais l’IA et la robotique pour créer des expériences immersives qui impactent la façon dont le public répond et interagit avec la technologie.
Lors d’une table ronde de la GTC animée aujourd’hui par Heather Schoell, directrice de la stratégie créative en IA chez NVIDIA, quatre artistes ont discuté de la façon dont ils utilisent l’IA et la robotique dans leurs processus de création.
L’intégration de la robotique dans l’art « est le prolongement très logique d’un très long continuum humain et de notre relation avec nos outils », explique Catie Cuan, membre du panel, fondatrice de Zenie, une entreprise spécialisée dans l’IA pour le grand public et postdoctorante à l’université Stanford, où elle dirige les travaux dans le domaine de l’art et de la robotique au Stanford Robotics Center.
Ancienne danseuse professionnelle, Mme Cuan a notamment interprété un duo de huit heures avec un bras robotisé et une symphonie de robots dansants qui jouaient des sons en se déplaçant.
Un autre panéliste, Alexander Reben, était le premier artiste en résidence d’OpenAI. Il a utilisé des grands modèles de langage, des modèles d’IA générative visuelle et des NeRF (Neural Radiance Fields) pour créer des sculptures 3D.
Les œuvres d’art interactives de deux des panélistes sont exposées à l’entrée principale de la GTC. Il s’agit de Zolty, artiste cinétique et robotique connu sous le nom de BREAKFAST, et d’Emanuel Gollob, doctorant à l’Université des arts de Linz, en Autriche.
BREAKFAST travaille à partir de données en temps réel pour créer de grandes sculptures d’art cinétique exposées à bord d’un navire de croisière Royal Caribbean et à l’hôtel Fontainebleau de Las Vegas. L’œuvre présentée par le studio à GTC, intitulée « Consumption », fonctionne avec un GPU NVIDIA RTX et propose des arches robotiques qui bougent en réponse à des données en temps réel sur la consommation d’eau, notamment les précipitations, les réservoirs, le niveau des eaux souterraines et l’approvisionnement municipal.
L’installation robotique de Gollob, intitulée « Doing Nothing With AI », utilise le contrôle génératif robotique, la mesure des ondes cérébrales et l’apprentissage par renforcement pour bouger d’une manière qui encourage un participant portant un bandeau EEG à ne rien faire et à profiter d’un moment d’inaction.

Des panélistes discutent de l’efficacité énergétique à l’ère de l’IA générative 🔗
Aujourd’hui à la GTC, les panélistes ont animé devant une salle comble une discussion passionnante sur l’IA, l’énergie et les enjeux climatiques. Josh Parker, directeur principal du développement durable d’entreprise chez NVIDIA, a été rejoint par Lauren Risi du Wilson Center, David Sandalow de l’Université Columbia et Bernhard Lorentz de Deloitte.
« Dans un monde en proie au changement climatique, l’IA a une infinité de rôles à jouer », explique Sandalow. « Comment mobiliser des outils d’IA pour atténuer le changement climatique ? »
Les experts de l’industrie ont abordé les préoccupations concernant l’efficacité énergétique suite à l’essor de l’IA générative et à l’augmentation du nombre de Data Centers.
« Au cours des dix dernières années, les GPU NVIDIA sont devenus 100 000 fois plus efficaces en matière de consommation énergétique », a déclaré M. Parker, résumant ainsi les gains réalisés.
BMW Group présente une collaboration 3D pour les usines d’assemblage de batteries 🔗

Aujourd’hui lors de la GTC, BMW Group a présenté les dernières nouveautés de son 3D AppStore.
Le 3D AppStore, le service de streaming dans le Cloud de BMW pour la visualisation haut de gamme, prend désormais en charge le processus d’assemblage des batteries du constructeur automobile dans ses différentes usines partout dans le monde. Il permet aux ingénieurs, aux concepteurs et à d’autres professionnels de collaborer dans un environnement numérique.
« Grâce aux avatars, ils peuvent voir et être présents ensemble dans l’usine. Ils peuvent poser des questions et l’IA leur fournit une description détaillée de ce que fait la station », explique Xaver Freiherr Loeffelholz von Colberg, responsable produit 3D AppStore chez BMW Group.
Le jeudi 20 mars, BMW organisera deux autres présentations pour offrir un aperçu de l’avenir de la conception et de la fabrication automobiles.
Expliquer les jetons : le langage et la monnaie de l’IA 🔗
Les participants à la GTC vont probablement beaucoup entendre parler des jetons, à savoir le langage et la monnaie de l’IA.
Les jetons sont des unités de données traitées par les modèles d’IA pendant l’entraînement et l’inférence afin de permettre de prédire, de générer et de raisonner. Plus le traitement des jetons est rapide, plus les modèles d’IA peuvent apprendre et réagir.
Découvrez les jetons, la tokenisation et comment les entreprises peuvent augmenter leurs revenus en réduisant le coût par jeton, dans notre article explicatif.
GTC 2025 : IA réelle, problèmes réels, solutions réelles 🔗
L’IA s’attaque de front aux plus grands défis de l’humanité. Découvrez tout cela la semaine prochaine lors de la conférence NVIDIA GTC qui se tiendra à San Jose, en Californie.
Qu’il s’agisse de sessions transformatrices sur la santé, telles que « Révolutionner l’analyse et le diagnostic par IRM cardiaque grâce à l’IA » et « Concevoir l’avenir : ingénierie protéique, IA et innovation responsable », ou de présentations des avancées sur les questions environnementales dans « Systèmes autonomes et détection à distance pour de meilleures données sur la Terre », « Le rôle de l’IA et du calcul accéléré pour comprendre et atténuer le changement climatique dans les villes » et « Améliorer les prédictions de génération d’énergie photovoltaïque grâce à des prévisions météorologiques haute résolution par NVIDIA Earth-2 », l’impact est à la fois tangible et mondial.

L’avenir arrive à San Jose 🔗
Quiconque s’est rendu au centre-ville de San Jose récemment a vécu cette expérience : les bannières sont installées, les rues se transforment, toute la ville se pare de la couleur verte de NVIDIA.
Du 17 au 21 mars, San Jose deviendra un carrefour pour les penseurs, les bricoleurs et les vrais passionnés d’IA, de robotique et de calcul accéléré. Les conversations seront précises, rapides et parfois improbables, mais c’est là le but.
Et le catalyseur de toute cette agitation ? La présentation d’ouverture de Jensen Huang, fondateur et PDG de NVIDIA, et l’aperçu qu’elle nous offre de l’avenir. Elle se déroulera au SAP Center le mardi 18 mars à 19 heures (heure française). Attendez-vous à de grandes idées, à quelques surprises, à des éclats de rire et à des moments qui laisseront la salle sans voix.
Mais la GTC ne se limite pas aux événements sur scène. C’est une conférence qui refuse de rester cloisonnée. Attendez-vous donc à des sessions au McEnery Convention Center, à des démonstrations pratiques au Tech Interactive Museum, à des conversations nocturnes au marché nocturne de la Plaza de César Chávez, et bien plus encore. San Jose ne se contente pas d’accueillir la GTC : elle devient la GTC.
Les intervenants ressemblent visionnaires et créateurs. Le genre de personnes qui vous font réfléchir à ce qui est possible :
🧠 Yann LeCun : scientifique en chef de l’Intelligence Artificielle (IA) chez Meta, professeur à l’Université de New York
🏆 Frances Arnold : lauréate du prix Nobel, Caltech
🚗 RJ Scaringe : fondateur et PDG de Rivian
🤖 Pieter Abbeel : pionnier de la robotique, UC Berkeley
🌍 Arthur Mensch : PDG de Mistral AI
🌮 Joe Park : directeur du numérique et de la technologie chez Yum! Brands
♟️ Noam Brown : chercheur scientifique chez OpenAI
Certains repoussent les limites de l’IA elle-même, d’autres l’intègrent dans le monde qui nous entoure.
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À bientôt à San Jose. #GTC25